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ESSF: Installation du mécanisme de gestion des plaintes dans le TRIDOM-Gabon

12 December 2024

Le WWF poursuit son engagement envers les communautés locales et autochtones en rendant opérationnel le mécanisme de gestion des plaintes.



Le WWF poursuit son engagement envers les communautés en rendant opérationnel le mécanisme de gestion des plaintes (MGP) dans ses zones d’intervention du paysage TRIDOM-Gabon, notamment dans les villages de Nzé-Vatican, Zolendé, Ebyeng, Simitang, Ngokoela, Massaha, Lassio, Mvadi, Maybout, Adjap et Kabza.
Cette initiative s’inscrit dans le programme de mise en œuvre du Cadre de Sauvegarde Environnementale et Sociale (ESSF),


Un mécanisme essentiel pour les communautés
Au cours des dix dernières années, la cohabitation entre les IPLC et la conservation s’est souvent soldée par des privations et des conflits. Cette situation a conduit WWF à adopter le cadre de sauvegardes environnementales et sociales (ESSF) via les politiques sociales du WWF. Ce cadre vise à éviter, minimiser, atténuer et/ou compenser les impacts environnementaux et sociaux négatifs, durant les phases de préparation et de mise en œuvre des projets/programmes du WWF. L’ESSF propose également des mécanismes permettant de garantir l’inclusion des populations dans les activités mises en œuvre par le WWF et ses partenaires.


La mise en place du mécanisme de gestion des plaintes est un élément clé de l'ESSF. Il permet aux personnes - individuellement ou collectivement - de faire part de leurs préoccupations concernant des activités dans les paysages où le WWF et ses partenaires travaillent, qui auraient eu un impact négatif sur elles. Ce mécanisme est un pilier fondamental pour renforcer l'engagement des parties prenantes et un élément essentiel de la mise en œuvre des interventions du WWF dans les paysages. Ils constituent un moyen transparent,  fiable, et adapté pour les individus et les communautés susceptibles d'être affectés par les activités. Elles peuvent exprimer leurs griefs et trouver des solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés.

Durant cette mission, plusieurs étapes ont permis d'assurer l'opérationnalisation du mécanisme:
  1. Des sessions de sensibilisation ont été organisées auprès des communautés pour leur présenter le fonctionnement du MGP et son importance.
  2. Des points focaux communautaires ont été désignés. Ils joueront un rôle clé dans la transmission et le traitement des plaintes au niveau local.
  3. Des outils essentiels, tels que des boîtes à plaintes et des supports d’information, ont été installés dans chaque village.
  4. Un modèle de système de suivi a été présenté aux communautés : le comité de gestion des plaintes. Le  comité sera constitué par divers acteurs ( communautés, administration publique, WWF, ONGs, etc.) pour traiter les différentes plaintes. Ce modèle permettra de garantir la transparence, l’équité et l’efficacité du traitement des plaintes.

Prochaine étape : la désignation des membres du comité de gestion des plaintes
Pour garantir le succès à long terme de cette initiative, un suivi régulier, à travers la désignation des membres du comité de gestion sera effectué. Les retours d’expérience des communautés et des points focaux permettront d’ajuster et d’améliorer continuellement le mécanisme.
 
Un outil pour un dialogue constructif entre acteurs de la conservation
Le MGP représente une avancée majeure pour instaurer un dialogue constructif entre les communautés et les acteurs de la conservation dans le paysage du TRIDOM-Gabon. Il permet non seulement d'identifier et de résoudre les problèmes, mais aussi de renforcer la participation des parties prenantes dans les activités menées.
Grâce à ce mécanisme, les individus et les communautés disposent désormais d’un cadre structuré pour signaler des impacts négatifs, qu’ils soient environnementaux ou sociaux, et participer activement à la recherche de solutions durables.
Ce mécanisme, mis en œuvre avec rigueur et transparence, constitue un véritable pilier pour assurer que les projets de conservation respectent les droits et aspirations des populations locales.

Media Contact
Mélissa DONDYAS