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Eaux douces

Préserver les écosystèmes marins

© Michel Gunther / WWF

En 2017, le gouvernement gabonais annonce la création d’un réseau de 20 aires marines protégées, soit 9 parcs marins et 11 réserves aquatiques couvrant 26% de l’espace marin gabonais.

La création de ce réseau d’aires protégées aquatiques confirme l’implication du chef de l’Etat et de son gouvernement dans la préservation de l’environnement ainsi que son engagement à mettre en œuvre une gestion efficace et durable des ressources naturelles marines nationales. 

Une politique destinée à :
  • réhabiliter les stocks de poisson,
  • augmenter la production durable des ressources halieutiques disponibles
  • protéger le milieu marin dont les multiples répercussions impacteront positivement, et de façon directe, les populations gabonaises.
Situé sur la frange côtière, le Complexe d'Aires Protégées de Gamba abrite la plupart des lacs et lagunes du pays (lagunes de Ngowe et de Ndougou, lacs de Sounga et de Mandza, etc.) et le deuxième grand fleuve gabonais, la Nyanga (600 km).

Dans le TRIDOM, la rivière Ivindo (un des principaux affluents de la rivière Ogooué) et ses affluents (les rivières Djoua, Zadié, Liboumba, etc.) sont les principaux écosystèmes d'eau douce de la zone d'intervention du WWF-Gabon..
Ces zones humides sont une source de subsistance et de revenus pour les communautés riveraines.
© WWF-Gabon / Samson Behanzin

En quoi est-ce important ?

Tous ces plans d'eau sont des biotopes pour des ressources halieutiques diversifiées et importantes et la pêche est une source de revenus importante pour les populations vivant près de ces rivières et des localités voisines.

Parallèlement, l’utilisation abusive et la faible application du cadre réglementaire peuvent avoir pour conséquence une dégradation des écosystèmes marins et côtiers ainsi que le déclin de la biodiversité halieutique.

Ces plans d'eau abritent également les trois espèces de crocodiles qui sont intégralement protégées au Gabon : le crocodile à museau fin (Mecistops cataphracts), le crocodile nain africain (Osteolaemus tetraspis) alors que seulement dans la GCPA, il y a également des crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus).

En plus de ces espèces, les lacs, lagunes et marais de la GCPA abritent les lamantins du pays (Trychechus senegalensis) et les dernières grandes populations d'hippopotames (Hippopotamus amphibious).
Ces espèces marines peuvent être protégées par une gestion efficace des ressources halieutiques.
© Patrick Bentley / WWF-US

Que fait le WWF ?

A ce jour, il n'existe aucun plan de gestion pour l'ensemble de ces cours d'eau et de plus, malheureusement dans ces zones, l'exploitation des ressources halieutiques est basée sur des modes d'utilisation non durables.
 
C’est pourquoi le WWF appuie le gouvernement gabonais au niveau de la recherche, notamment l’amélioration de la connaissance sur les ressources halieutiques et marines. 
 
 
WWF démontre également son engagement à travers la collaboration avec les associations locale pour la préservation des espèces protégées, et la sensibilisation auprès des communautés locales pour l’application des bonnes pratiques en matière de pêche artisanale.